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Bio

« Pavés sauvages » sont des interactions liées aux « pas » d’Agnès Bleicher, à son éthique, à des mémoires. Elle foule la terre et la travaille.

Céramiste, sculpteure, graveuse, elle nous présente aujourd’hui différentes séries, liées à ses préoccupations sociale et écologique. Pavés, sceaux-cylindres, gravures.

Le pavé la mène à la graine.

Elle réalise des Blocs émaillés, symboles de son engagement et de son intérêt pour un «Vivre autrement». « Avant le confinement, j’ai participé à des marches pour le climat, en foulant les pavés des villes. A la même époque, j’ai réalisé un inventaire des plantes de mon jardin. Je collecte les graines, les collectionne, les estampille ».

Telle une écriture, elle éternise ses graines sous forme de sceaux-cylindres, à l‘instar des sceaux-cylindres de Mésopotamie (4000av JC). Les sceaux-cylindres sont de petits cylindres en pierre ou en argile, percés en leur milieu que l’on déroulait sur plaque d’argile, afin de marquer les motifs en relief, ils servaient de signature.

Les sceaux–cylindres d’Agnès Bleicher posent la question du statut de la graine et des semences comme « Biens communs universels », notion énoncée en 2009 par Elinor Ostrom, prix Nobel en sciences économiques.

Elle vit à l’orée de la forêt, forêt protectrice, forêt habitat, son travail questionne le concept d’habitation dans la série «Habiter ».

Mais dans la forêt, elle marche, elle scrute, elle s’imprègne, «Erotico roc », « Sentier bleu», le temps d’un enchantement, elle voit, elle grave. « J’ai vu de la sensualité, des épines, des creux, des poils… ».

Après plusieurs formations en métiers d’Art et Arts plastiques, Agnès Bleicher participe à de nombreuses expositions personnelles. Certaines de ses œuvres sont entrées dans les

collections muséales, le musée d’Art et d’Histoire de Melun et le musée de la faïence à Quimper.
Agnès Bleicher vit et travaille en Sud Seine-et-Marne.

Andrée Grammatico, galeriste Espace Regards

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